Risques majeurs
Inondations
Sur la commune de Tournissan, le risque d’inondation est provoqué principalement par les crues du ruisseau de la Plaine…
(ou ruisseau de Tournissan) et par le ruisseau de la Trébasse (du ruisseau des Bories). Le ruisseau de la Plaine peut déborder et inonder une grande partie du bourg côté rive droite en cas de forte crue consécutivement à la mise en charge du Pont du Château. Il est noté plusieurs épisodes de crues débordantes de ce ruisseau :199,1995,1928 …… La crue du 13 novembre 1999 reste l’évènement de référence en terme de hauteurs d’eau sur la commune de Tournissan. En cas de crues exceptionnelle du ruisseau de la Trébasse, les eaux peuvent déborder au pont de la route départementale RD3 et ruisseler vers le bourg de Tournissan à travers la plaine et/ou les fossés routiers.
Feu de fôret
La commune de Tournissan possède des espaces boisés, sensibles, disséminés sur l’ensemble du territoire communal. Les pinèdes et le secteur de Terre rouge sont les zones les plus à risque.
Entre 1973 et 2011, 18 feux de forêts se sont produits sur le territoire communal. Pour cette période, le total des surfaces brûlées a été de 18 hectares.
> Emploi du feu : tous responsables
> Que faire si je suis témoin d’un départ d’incendie ?
> Prescriptions à respecter en cas de brûlage autorisé
Mouvements de terrain
Le risque mouvement de terrain à Tournissan concerne les aléas d’érosion de berges d’éboulements et de glissements de terrain. Les axes routiers de la commune (notamment RD.3 et RD.323 peuvent être soumis à ce type de risque.
La survenue de ce risque est à mettre en corrélation notamment avec de longues périodes pluvieuses (d’évènements caractérisés par des précipitations intenses), mais également suite à des périodes de gel/dégel.
Séismes
La commune de Tournissan est classée en zone de sismicité de niveau 2 du fait de sa proximité avec la chaîne pyrénéenne, soit en niveau d’aléa faible. La totalité du territoire communal est concerné et toutes les constructions peuvent potentiellement subir des dommages selon l’intensité et la magnitude du séisme.
Le dernier évènement remarquable ressenti sur la commune fut le séisme du 18 février 1996 dont l’épicentre était situé à Saint-Paul-de-Fenouilet (magnitude 6,3 sur l’échelle de Richter).
Les DEMARCHES d’indemnisation :
Contacter votre assurance, se reporter à votre contrat.
Prendre des photos des objets et zones inondées.
Ne rien jeter avant le passage de l’expert.
Déclarer le sinistre à votre assureur multirisque habitation dès que vous en avez eu connaissance. Adresser votre déclaration par lettre recommandée avec accusé de réception.
Effectuer vos déclarations auprès de votre assureur dans les 10 jours après la publication de l’arrêté de catastrophe naturelle au Journal Officiel.
Si vous êtes témoins d’une situation de détresse,
Alertez les pompiers : 18 (poste fixe)
Numéro appel d’urgence : 112 (portable)
Autres numéros de secours :
Polices/Gendarmerie : 17
SAMU 15
Les LIENS INTERNET utiles :
Prévisions et vigilances météorologiques : meteo.fr
Carte de vigilances crues : vigicrues.gouv.fr
Site de la Préfecture de l’Aude : http://www.aude.gouv.fr/
Portail du ministère de la prévention des risques majeurs : prim.net
Assurance : le CDIA/Centre de Documentation et d’Information de l’Assurance : cdia.fr
Informations routes départementales : http://www.inforoute11.fr
Entretenir la berge et le cours d’eau
Comment faut-il intervenir ?
Chaque cas est particulier, aussi quelque soit l’opération envisagée, demander conseil technique ou règlementaire auprès des techniciens de rivière du SMMAR ou des agents de la DDTM.
Tout ce qui concerne une bonne action :
Débroussailler sélectivement, faire une coupe sélective de la végétation entre octobre et mars, supprimer un arbre mort ou dépérissant près du cours d’eau et conserver la souche, supprimer et dessoucher la végétation se trouvant dans le lit, élaguer à hauteur d’homme, maintenir une bande enherbée et non fauchée, couper un arbre fortement penché et conserver la souche, couper un arbre déstabilisé et conserver la souche, éviter la dégradation des berges par les animaux, planter une végétation adaptée, bannir les espèces exotiques envahissantes ou inadaptées en bord de cours d’eau (arbre à papillons, renouée du japon, canne de Provence…), supprimer les embâcles (bois morts ou déchets flottants faisant barrage)
Soumis à règlementation
Brûler les déchets de taille ou la végétation sur pied, solutionner la présence d’îlots dans le cours d’eau, curer (extraire du sable et / ou des graviers), créer un barrage, un seuil, remblayer les berges au-dessus du terrain naturel (merlon, remblais), solutionner une zone d’érosion de berge, circuler dans le cours d’eau avec des engins.
Surtout ne pas faire
Pratiquer une coupe radicale ou à blanc, abandonner du bois coupé sur les berges, dessoucher un arbre en bord de cours d’eau, utiliser l’épareuse.
Totalement interdit
Créer une décharge sauvage, désherber chimiquement, stabiliser les berges avec des gravats.
Le débroussaillement
Nécessité, obligation, sécurité, allier l’esthétique à la sécurité
Sanctions encourues
Crues de l’eau et affluents
- Episode pluvio orageux du 15 octobre 2018